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29 éléments trouvés pour «  »

  • Participez au débat citoyen sur l’acharnement thérapeutique

    Le Centre National des Soins Palliatifs et de la Fin de Vie (CNSPFV) organise en partenariat avec les associations ASP Fondatrice, Fédération JALMALV, Le Choix – Citoyens pour une mort choisie et Petits frères des pauvres  une soirée sur le thème « Acharnement thérapeutique ou obstination déraisonnable : Où ça commence ? Qui en décide ? Que dit la loi ? La rencontre aura lieu le mardi 3 décembre de 19h à 21h dans le 14ème arrondissement de Paris au Cinéma L’Entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé. La bonne réussite de la soirée et la richesse des échanges dépendront de ceux qui seront dans la salle  : de vos expériences et réflexions en tant que médecin, infirmier, soignant et personnel soignant ; de vos apports théoriques en tant que chercheur en sciences humaines et sociales, philosophe, sociologue, psychologue, juriste, etc. ; de votre témoignage en tant que patient, bénévole d’accompagnement  ou proche d’une personne en fin de vie ou de vos questionnements en tant que citoyen qui un jour se trouvera confronté à sa propre fin de vie. Le débat sera ouvert par Eric Favereau , journaliste spécialiste des questions de santé. Il se tiendra en présence de Véronique Fournier , présidente du CNSPFV. L’entrée est libre et sans inscription. Pour plus d’information, n’hésitez pas à envoyer un mail à l’adresse : s.pierre@spfv.fr ou à appeler 01 53 72 33 25

  • Jean Kermarec nous a quitté

    Dans la nuit du 25 au 26 mars, Jean Kermarec est allé retrouver son épouse décédée l’année dernière. Il restera dans nos mémoires un homme débordant d’humanité. Médecin militaire à la carrière remarquable, il était estimé du personnel soignant, de ses élèves devenus ses amis, des bénévoles de l’ASP fondatrice dont il a été Président. En 1986, alors qu’il était Médecin chef de l’hôpital d’Instruction des Armées de Percy, il accueillait dans le service de pneumologie, la première équipe d’accompagnants bénévoles en soins palliatifs de la région parisienne. Soucieux de la cause du bénévolat en soins palliatifs, il a été le premier médecin à avoir compris que les soins palliatifs n’étaient pas uniquement des soins de fin de vie, mais aussi des soins qui devaient être prodigués à toute personne faisant face à une maladie grave et potentiellement évolutive. Il a veillé en permanence à ce que cette référence ne soit jamais perdue de vue, allant jusqu’au Conseil Economique et Social, ainsi qu’au Haut Comité de Santé Publique pour défendre cette définition élargie des soins palliatifs. Œuvrant dans la discrétion avec un sens aigu de la persuasion, il a mis son talent au service du développement des soins palliatifs, il restera pour la grande famille des soins palliatifs un visionnaire d’une très grande humanité. Jean Kermarec restera toujours gravé dans nos mémoires.

  • LOI CLAEYS-LEONETTI NOUVEAUX DROITS, NOUVEAUX ENJEUX

    On meurt encore mal en France, cela peut changer ! L a société dans laquelle nous vivons repousse la finitude et promet presque l’immortalité. La médecine propose des solutions techniques toujours plus sophistiquées revendiquant l’évitement de la souffrance. Il est souvent plus facile de soutenir l’espoir du malade en lui proposant un dernier traitement, une nouvelle technique. C’est alors le risque de l’acharnement avec son cortège de souffrances prolongées et de conditions de vie parfois insensées. Accompagner jusqu’au bout dans la dignité et assurer le respect des personnes est un chemin complexe mais reste pourtant au cœur de l’humanité. Le rapport de la commission Sicard a montré que, malgré les efforts entrepris depuis plusieurs années, trop souvent encore, on meurt mal en France. Cela doit et peut changer ! Après de nombreux débats et un long processus législatif, la loi n° 2016-87, dite loi Claeys-Leonetti, créant des nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie, a été rendue publique le 2 février 2016. Elle vient compléter la loi dite Leonetti de 2005. Les décrets d’application sont parus le 3 août 2016. Cette loi renforce les droits des patients. Elle intègre des évolutions pour que la personne malade soit mieux entendue et pour que ses souffrances soient mieux prises en compte. Lire le dossier complet

  • 26ème CONGRES DE LA SFAP - 2020

    Report du congrès de la SFAP 2020 - voir les nouvelles dates ici

  • Que sont les soins palliatifs ?

    Les soins palliatifs correspondent à une vision humaniste de la médecine préoccupée de la prise en charge de la souffrance globale du malade traversant une phase critique d’une affection potentiellement mortelle ou vivant la période terminale de sa vie. Les soins palliatifs comportent de façon indissociable la thérapeutique palliative, affaire des soignants, et l’accompagnement dans lequel sont impliqués tous les intervenants auprès du malade, au premier rang desquels la famille et les proches. Il est important de définir à quel moment interviennent les soins palliatifs. La souffrance globale Le malade menacé dans sa vie est confronté à une souffrance globale où se mêlent plusieurs composantes étroitement imbriquées : La composante physique. Elle est représentée par la douleur, par des symptômes, sources d’angoisse parfois extrême tels que la dyspnée la suffocation, quand l’essoufflement confine à l’asphyxie, par des syndromes vécus comme très pénibles, tels les vomissements… La composante morale et psychologique avec le sentiment de malheur et d’anxiété. La composante spirituelle : “Qu’ai-je fait de ma vie?” La composante sociale : “Que vont devenir les miens?” A une souffrance globale, les soins palliatifs cherchent à répondre de façon globale dans le cadre d’une équipe interdisciplinaire où chaque intervenant autour du malade essaie d’avoir une attitude complémentaire. La douleur et les autres symptômes relèvent de la thérapeutique palliative et des soins de nursing, mis en oeuvre par les soignants. Les autres composantes relèvent de l’accompagnement : chaque intervenant y a sa place particulière : la famille, les médecins et tous les personnels soignants, les représentants des différentes religions, les travailleurs sociaux, les accompagnants bénévoles… A quel moment interviennent les soins palliatifs ? Période critique - phase terminale Les soins palliatifs ne doivent pas intervenir seulement au stade terminal de la maladie, mais bien plus tôt, au moment où le malade et sa famille connaissent une période critique, période d’incertitude et d’angoisse où la vie est menacée. Une période critique est aussi vécue au moment de la prise en charge initiale d’un malade douloureux présentant un cancer évolué et qui se voit proposer une chimiothérapie lourde sans que l’on sache s’il sera ou non répondeur à la thérapeutique. Le malade relève des soins palliatifs avec leur composante thérapeutique (traitement de la douleur) et leur composante d’accompagnement, pour lui et ses proches. Si le malade est répondeur, il évolue vers une rémission et parfois une guérison : seul le traitement curatif est poursuivi. En cas de reprise évolutive, c’est une nouvelle phase critique, entraînant une inquiétude majeure chez le malade et ses proches. Un nouveau protocole à visée curative est mis en œuvre accompagné de soins palliatifs. Si le traitement curatif s’épuise, les soins palliatifs deviennent peu à peu dominants, puis exclusifs en période terminale. Une telle démarche répond à la définition des soins continus. Les soins palliatifs ne sont donc pas l’affaire exclusive des spécialistes et des structures spécifiques de soins palliatifs (“unités de soins palliatifs”: USP), mais aussi de tous les services et de tous les médecins intervenant en institution comme au domicile, préoccupés de soigner leurs malades menacés dans leur vie, dans une optique de médecine globale, et jusqu’au bout. L’éthique des soins palliatifs et de l’accompagnement est résumée dans le préambule des statuts de la  Société Française d’Accompagnement et de soins Palliatifs (SFAP) : Les soins palliatifs sont des soins actifs dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave évolutive ou terminale. Leur objectif est de soulager les douleurs physiques ainsi que les autres symptômes et de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle. Les soins palliatifs et l’accompagnement sont interdisciplinaires. Ils s’adressent au malade en tant que personne, à sa famille et à ses proches, à domicile ou en institution. La formation et le soutien des soignants font partie intégrante de cette démarche. Les soins palliatifs et l’accompagnement considèrent le malade comme un être vivant et la mort comme un processus naturel. Ceux qui les dispensent cherchent à éviter les investigations et les traitements déraisonnables. Ils se refusent à provoquer intentionnellement la mort. Ils s’efforcent de préserver la meilleure qualité de vie possible jusqu’au décès et proposent un soutien aux proches en deuil. Ils s’emploient par leur pratique clinique, leur enseignement et leurs travaux de recherche, à ce que ces principes puissent être appliqués.

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